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The Devil’s Candy
Réalisé en 2015 par Sean Byrne (dont c’est le deuxième long-métrage après The Loved Ones, film qui était passé à l’édition 2011 du festival de Gérardmer et avait gagné le Prix du Jury), The Devil’s Candy est un film d’épouvante et d’horreur américain qui a été projeté à cette 23ème édition du festival de films fantastiques de Gérardmer 2016 (durant laquelle il a reçu le Prix du Public et le prix de la meilleure musique). Petite surprise inattendue de cette édition, il est emprunt de codes que l’on connaît déjà mais également… de musique métal. Encore un film d’horreur et de possession que l’on aura l’impression d’avoir déjà vu ? Ou du neuf, un peu, enfin ? Lire la suite
Lucifer, 1890, Franz von Stuck
Article écrit par Fugushiman
Avant propos: si vous ne connaissez pas cette oeuvre, je vous invite à prendre le temps de la regarder et de vous laisser regarder.
Introduction
L’oeuvre dont je vais vous parler aujourd’hui fait partie de ces rares peintures qui peuvent capter votre attention en un instant. L’image d’un sujet simple, mais dont le traitement élaboré, que nous allons analyser, va rendre particulièrement troublant. Alors, comment la simple reproduction d’un tableau peut effrayer à ce point ? Déjà par la simple mention de son titre : Lucifer.
Les peintres de la Peur
Après avoir créer une Galerie des Ombres et avoir rédigé un article sur les photographes ayant choisi pour thème de leurs clichés les cauchemars humains, il ne fallait pas que je loupe l’occasion d’écrire sur un autre art : la peinture. Car il s’avère qu’elle reste pleine de ressources au niveau de la terreur et de l’horreur ; en effet, qui ne s’est jamais senti mal devant un tableau ? Voici donc un palmarès (non exhaustif) de quelques peintres qui ont décidé de jouer sur notre sentiment de peur… consciemment ou même inconsciemment ! Lire la suite
Le cauchemar, Füssli
Le Cauchemar de Johann Heinrich Füssli est une huile sur toile exposée pour la première fois en 1782. L’œuvre en elle-même n’a rien de particulièrement effrayant si l’on s’en tient strictement à l’image : une jeune femme tout de blanc vêtue, à la peau pâle, presque fantomatique et endormie, avec un démon sur sa poitrine et une jument d’aspect relativement grotesque qui regarde entre les tentures d’un rideau rouge. La scène est peut-être dérangeante et étrange, certes, mais pas angoissante.